Echanges avec la recherche française sur “la radicalisation du monde”

Muriel Domenach, secrétaire générale du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation était invitée à participer au ministère de l’Europe et des affaires étrangères le 14 mars à une journée d’échanges avec le réseau des instituts de recherche spécialisés en sciences humaines et sociales à l’étranger, les Umifre (Unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger).

L’après-midi de cette journée d’échanges a été organisée autour de deux tables-rondes qui réuniront chercheurs et diplomates autour des thèmes : « Comment la recherche nourrit-elle le politique ? » (avec des exemples dans les domaines des migrations, du contrôle d’internet et du trafic de bien culturels) et « La radicalisation du monde ».

Les UMIFRE : un réseau au service des échanges et du rayonnement scientifiques de la France

Déployé dans plus de 30 pays, le réseau des Umifre constitue un outil unique au monde au service des échanges et du rayonnement scientifiques de la France. La recherche de terrain, la formation, la diffusion scientifique et le débat d’idées sont au cœur de l’action de ces instituts interdisciplinaires, qui développent des programmes de recherche liés à l’histoire des civilisations ou répondant à des problématiques actuelles telles que le climat, les migrations, l’urbanisme et les transitions démocratiques.

Ils accueillent des étudiants et des chercheurs, consolident la coopération scientifique que la France mène avec leur pays d’accueil et enrichissent la scène scientifique et intellectuelle française. Ils sont aussi un outil d’analyse et d’aide à la décision diplomatique.

Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sont intervenus au cours de l’après-midi. La journée a été conclue par Antoine Petit, président du CNRS.

Pour en savoir plus sur les Umifre.